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Les 2 manières de dire non

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Au travail principalement (mais cela peut se révéler vrai dans notre vie personnelle également), nous devrions avoir 2 manières de gérer le « non ».
Quand on nous pose des questions, quand on nous propose des nouveautés, ou quand on nous confie des tâches, qu’elles soient réalistes ou insensées.
La 1ère manière, la plus logique serait…de ne jamais dire non.
Il suffit de se fixer en tête de ne jamais prononcer ce mot. Devenir une sorte de Yes Man, et commencer par dire « pourquoi pas? » avant toute chose, avant de fermer la porte comme on le fait souvent par automatisme.
Vous avez l’habitude de dire non sur une problématique? Alors changez votre réponse.
Un « non » en lettres capitales s’affiche dans votre tête alors que votre interlocuteur n’a même pas fini de poser sa question? Essayez de prendre les devants, et automatisez la réponse contraire.
Nous devons dans ce cas transformer la situation en jeu, et toujours chercher une solution, quelle qu’elle soit, pour faire avancer notre problématique. Dénicher une nouvelle manière de faire, qui fera que l’on pourra dire oui à notre interlocuteur. Toujours envisager de nouvelles pistes, même les plus insolites, se débrouiller. C’est toujours possible.
Pour le jeu, pour le fun, pour la découverte et l’ouverture que cela procure.
Et puis il y a la 2nde manière d’appréhender ce fameux non, à d’autres moments, et dans certaines situations spécifiques.
Il s’agit de se décomplexer autour de cette réponse qu’est le « non », et de le prendre aussi comme une marque d’intérêt pour la personne qui pose la question, comme une preuve d’attention. « Non » n’est pas toujours un synonyme de refus, ou d’immobilisme. Cela peut être un engagement.
Il est tout à fait possible de dire non aujourd’hui, pour ne pas décevoir, pour ne pas promettre dans le vide, et pour dire oui plus tard. Ne pas faire le court terme pour permettre au long terme de voir le jour.
Il ne me semble pas impertinent de dire non aujourd’hui, si cela me permet d’avancer sur ce qui est prioritaire pour moi, si cela me permet de garder le cap.
Je pense que l’on peut jouer au quotidien avec ces 2 manières de voir le non.

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