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Maintenant, il faut livrer !

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Se lancer

Maintenant que vous avez écrit votre bucket list, que vous avez vos objectifs en tête, alors vous avez sûrement commencé à travailler dessus. Vous êtes peut-être en train d’écrire un livre, en train de monter un site web, en train de préparer une création artistique ou d’ouvrir une boutique.  La préparation est un moment primordial, mais je vous préviens tout de suite : à un moment donné, il faut livrer !
[mark color= »green »]Livrer, c’est présenter sa création au monde[/mark], c’est se lancer, et la confronter au réel. Livrer, c’est appuyer sur le bouton « publier », c’est envoyer son manuscrit chez les éditeurs, c’est montrer sa création aux autres. Bien sur, cela semble évident, si l’on fait quelque chose, c’est pour le faire exister. Mais en fait non. A force de travailler sur sa création, on en vient à retarder la livraison, en s’efforçant de croire qu’elle n’en sera que meilleure demain. Qu’elle a encore besoin d’être peaufinée, améliorée, finalisée. Et au final, on risque de ne vivre sa création…que pour soit. Évidemment, il y a des avantages : pas de stress, pas de risque d’être mis en contradiction, pas de voix contre nous. Mais on perd également la raison d’être de notre création : la voir vivre.

Le premier jour du projet

J’ai longtemps pensé qu’un projet débutait au moment où l’on commençait à travailler dessus. Je me rends compte aujourd’hui que c’est faux. J’ai beau avoir passé 2 mois à construire ce site web, avant qu’il ne soit en ligne, il n’existait pas. Il avait beau être prêt à 90% pour moi, le site web n’existait pas. J’avais tendance à l’oublier. Alors le jour J, le 1er jour de votre projet, [mark color= »green »]c’est celui de son lancement[/mark], pas avant.
Si vous pensez avoir terminé votre objectif à 99%, alors lancez le. N’attendez pas le point supplémentaire, il n’arrivera pas. Plus vous vous en approcherez, et plus il s’éloignera. Lancez une première version, il sera toujours possible de l’améliorer par la suite.
Si vous êtes toujours en cours de fabrication par contre, alors donnez vous une date butoir, et ne la changez plus. Elle vous motivera à avancer, vous verrez que tout vous poussera à la faire changer, mais restez solide, et laissez là en place. Contre vents et marées. C’est le but.
Et quand le jour J arrivera, quand tout vous poussera une dernière fois à ne pas lancer, à retarder, à corriger, alors avancez et lancez votre projet. Puis [mark color= »green »]savourez ce moment unique[/mark] juste après. Le calme, le vide, après tant de travail, de stress aussi sûrement. Le bonheur d’avoir réalisé quelque chose, d’avoir avancé. Car c’est ça lancer son projet au final : [mark color= »green »]c’est avancer d’un pas[/mark]. [mark color= »green »]Et entrer dans l’arène[/mark].

Ceux qui ont avancé d’un pas

« Andy Hertzfeld, un des inventeurs du Mac, a tenu un journal relatant la sortie du premier Mac, l’ordinateur personnel qui a tout changé. Il écrivait : « le soleil s’est levé et l’équipe de programmation a fini par se disperser et par rentrer se coucher. Nous ne savions pas si nous avions terminé ou pas et il me paraissait vraiment étrange de n’avoir rien à faire après avoir travaillé si fort pendant si longtemps. Au lieu de rentrer Don Denman et moi, hébétés, sommes restés assis sur un sofa, dans le hall d’entrée, à regarder le personnel de la comptabilité et du marketing qui arrivait peu à peu au travail, vers 7h30. Nous avons du leur paraitre bizarres ; tout le monde voyait qu’on avait passé la nuit là (en fait, je n’étais pas rentré et ne m’étais pas douché depuis 3 jours). » A cet instant, Andy Hertzfeld a eu le sentiment d’être un artiste. Il avait livré sa cargaison. »
(Propos rapportés par Seth Godin, dans Lichpin)

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