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Le travail -le vôtre, le mien – peut souvent être perçu comme générateur de stress, de fatigue, de problèmes. Pourquoi? Au fond, le travail n’est qu’un passe temps rémunéré. Rien de plus.
Si l’on prend un peu de recul sur la raison d’être de cette activité bizarre et commune, on se rend compte qu’elle est là avant tout pour nous permettre de gagner de l’argent (en s’épanouissant socialement). Un grand jeu. Un grand poker même. Au fil des années la société glorifie toujours plus le travail, le monde se complexifie, les choses se raidissent, mais la raison d’être du travail reste la même : il faut jouer, pour vivre. Alors puisque c’est un jeu, [mark color= »skyblue »]je mets cette distance, entre le travail et moi.[/mark]
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Comprenez moi bien. Je peux m’investir profondément dans ce que je fais, je peux être confronté à de gros problèmes, mais je garde toujours en tête être dans un jeu, avec son fonctionnement, et ses règles. Comme si je cherchais la solution à un puzzle ou à un jeu vidéo. Le sujet peut être complexe, pas gave, je suis joueur.
Au fil du temps, je trouve cette distance vraiment salvatrice. Plus même. Je me souviens de cette période il y a quelques années où je venais de démissionner de mon job. Je m’y sentais alors « libre ». Libre d’exposer mes idées, libre d’agir, puisque je ne serai plus là pour en subir les éventuelles conséquences. Alors j’avançais, sans trop m’en soucier.
Je me souviens particulièrement de ce jour, après une grosse réunion où j’avais l’impression d’avoir exposé simplement mes idées, une personne était venue me voir pour me complimenter sur ma prise de position. Je n’avais pas vraiment compris la raison de ce compliment. C’est en y repensant plus tard que je me suis rendu compte de cette « liberté » acquise. [mark color= »skyblue »]La distance me permettait de parler plus librement [/mark]. J’ai alors décidé de conserver cet état d’esprit au maximum.
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- Puisqu’il faut jouer, allons y.
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C’est vrai, il faut travailler pour gagner sa vie et peut être aussi la perdre. Si le travail que tu fait ne t’apporte pas de plaisir et si il n’est pas le fruit d’une passion, tu seras malheureux. Serte en jouant le jeu, je crois, tu pourras que le supporter.
Ce dont tu parle dans cette article, c’est du détachement, il est très important pour chacun de l’exercer pour s’enlever du poids sur les épaules. Mais, il est peut apprécié des corporations.
Merci de me donner la liberté de m’exprimer.
René
Bonjour René. Il s’agit effectivement d’un enseignement que l’on nous donne quand on est petit…mais on le perd de vue au fur et à mesure du temps. Qui oserait dire en entreprise qu’il joue? Et pourtant vous avez raison, cela enlèverait beaucoup de poids.
Bonjour Max, Merci de me répondre. C’est vrai que c’est un jeu, j’ai souvent comparé le travail à une pièce de théâtre, soit tu y participe, soit tu la regarde. Aussi bien y participer.
Mon boulot est de représenter un produit et je rencontre beaucoup de gens. Mes patrons sont axés sur le profit. Je profite de la tribune pour étudier le comportement humain. Plus je souris et suis aimable et attentionnée naturellement, plus j’attire les gens et donc plus de vente. Je donne et reçoit beaucoup d’amour. J’attire les gens et je vends mon produit. Cette attitude m’apporte le rayonnement et j’en fais profiter aux autres
C’est un joli procédé. Les règles sont évidentes, même si on les oublie régulièrement : + nous nous ouvrons, + nous laissons entrer de gens.