La peur de l’échec nous fait abandonner certains projets, choisir des voies + faciles, et elle nous pousse surtout à ne pas commencer nos vraies envies. Une vraie plaie.
Savoir cerner l’échec
Il est quelques fois utile de savoir cerner cet échec potentiel, c’est à dire nos propres peurs. Les identifier pour savoir clairement ce à quoi on a à faire. Quels sont réellement les risques?
Comment faire cela?
Prenez votre plus grand projet, celui qui vous tient le plus à coeur. S’il n’est pas clairement identifié, alors prenez votre plus grande réussite actuelle, celle dont vous êtes le plus fier. Et imaginez que cela ne fonctionne pas/plus. D’une manière irrémédiable.
- Il s’agit de votre travail? La société coule.
- Vous avez le projet de vivre de votre passion? Imaginez que malgré toute votre bonne volonté, vous arriviez au bout du projet, et que cela ne se révèle pas rentable, que cela ne décolle pas.
- Vous deviez faire quelque chose d’important? Vous n’y êtes pas arrivé
Que risquez-vous? Que feriez-vous?
Il est important de ne pas s’arrêter aux 1eres peurs, celles qui viennent naturellement. En creusant, elles cachent souvent des vérités moins graves. Oui, il peut y avoir des conséquences directes. Mais sont-elles insurmontables au final? Non.
Au delà des premières peurs
Vous tentez quelque chose, et vous n’y arrivez pas.
Que se passe-t-il?
Dans la plupart des cas, cela n’aura aucune incidence. Cela vous pourrira peut être la tête pendant quelques heures, c’est ce qui se passera la plupart du temps. Puis vous repartiriez sur de nouvelles idées.
Combien de fois avez vous reçu « le ciel sur la tête« , pour finalement, que les choses se dissipent d’elles même le lendemain? Cela nous arrive fréquemment, et heureusement.
On fait avec, on trouve de nouvelles solutions, et on avance.
Si je prends le cas extrême, qui se cache derrière de nombreuses peurs : perdre son boulot.
Il s’agit d’une angoisse qui peut nous tétaniser. Et pourtant. Après avoir encaissé, que ferions-nous ensuite? La partie serait-elle finie? Non, nous chercherions un autre job, de nouveaux défis ou un job alimentaire, mais nous passerions le pas.
Oui, c’est un véritable changement, mais ce n’est en aucun cas la fin de tout. Ce n’est qu’une probabilité, et même véritablement un passage obligé pour notre génération. Le voir comme un moment à passer et non plus comme un cas isolé « qui n’arrive qu’aux autres » permet de dédramatiser la situation. Cela arrive, à vous comme à moi. C’est arrivé, cela arrivera. Soit. Cela n’empêche pas l’inquiétude sur le moment. Mais c’est surmontable.
L’échec n’est pas un statut. Il ne nous définit pas. Il ne s’agit que d’une passade qui va revenir de temps à autre. Un entre 2. Entre 2 réussites, entre 2 passions, entre 2 projets. Il faut le voir comme un moment incontournable, qui arrivera de temps en temps. Il faut même lui accorder un peu d’importance, car cela signifie avant tout que vous progressez, que vous tentez de nouvelles choses…et que vous êtes en vie. Mais ce n’est qu’une alerte. Rien de plus. Et tant que l’on réessaye, l’échec ne dure pas.