Pendant cette période
Nous connaitrons tous un choc. Quelque chose qui changera notre vie, et qui nous demandera du courage. Rien d’alarmant dans ces mots, car il n’y a pas plus naturel. Il y a le choc au bout de notre vie, évidemment, mais avant ça, un petit choc, un gros choc, plusieurs peut être, nous n’en savons rien, nous connaissons juste l’existence de cette possibilité.
Dans la majorité des cas nous essayons d’en faire abstraction, afin de mener une vie paisible, pérenne. De faire « comme si », pour finalement tomber de haut à ce moment là. Il me semble pourtant important de garder cette idée dans un coin de notre tête, et que cela oriente et conditionne nos actions. Que cela les booste. Rien que du positif. Si les difficultés doivent être là à un moment, autant leur donner du fil à retordre, et avoir en nous des montagnes d’expériences et de souvenirs, au moins aussi hautes que les moments à venir.
Nous sommes tous pendant cette période, avant le choc. Mais tant que nous n’en prendrons pas conscience, nos actions ne seront pas urgentes.
Et si nous renversions les choses ?
Si nous prenions conscience de l’importance de cette période, et de sa fragilité ?
Si chacune de nos actions était en conséquence urgente et passionnée ?
S’il fallait vivre les choses importantes d’abord ?
Vous vivez les choses importantes d’abord ?
Tout ce que vous ne faites pas aujourd’hui est nul
Je lisais l’autre jour qu’au cours de notre vie, nous allons passer (en temps cumulé) 28 ans à dormir, 24 ans à travailler et 8,5 ans à regarder la télé. Cela ne vous donne pas envie de faire autre chose?
J’ai envie de passer moins de temps à dormir, j’ai envie de travailler par passion, j’ai envie de ne plus regarder la télé. J’ai par contre envie du reste. De concentrer ma vie sur toutes les autres choses. Que l’on ne puisse pas me résumer par ces 3 statistiques.
Vous connaissez ce sentiment d’empressement que l’on a lorsque l’on fait quelque chose par passion? Ce sentiment d’insatiété, d’urgence, de priorité absolue? Pourquoi le fait on de manière anodine pour nos passions et non pas pour la vie en elle-même?
On prévoit de faire les choses. On prévoit ce qui nous fait plaisir. Il ne s’agit pas de prévoir ici, mais de faire.
Il ne s’agit pas d’attendre non plus, mais de faire.
Si le choc arrivait demain, vous changeriez vos plans aujourd’hui?
Alors faites !
Ecrivez vos bucket list. Réalisez là. Aider les gens qui en ont besoin. Apprenez une nouvelle langue. Voyagez. Faites vous un tatouage. Engagez vous pour les autres. Nagez avec les dauphins. Perdez du poids. Visitez Hawaii. Cultivez votre jardin. Prenez des cours du soir. Courez un marathon. Partez en week end loin. Écrivez votre livre. Achetez une moto. Lisez 4 romans par mois. Montez en haut de l’Ayers Rock avec vos enfants. Marriez vous à Las Vegas. Faites une expo photo. Fabriquez un meuble. Lancez votre affaire. Embrassez la.
(merci aux lecteurs ayant bien voulu me confier quelques points de leur bucket list!)
Merci pour cet article (et pour la photo d’Ayers Rock, un lieu magique!), j’ai frissonné tant il est vrai!
Avant le choc, j’avais déjà réalisé beaucoup de mes rêves : faire de la danse, vivre en Australie pendant 1 an, épouser un homme charmant avec qui j’ai fondé une famille.
Puis vient le choc, un deuil pour ma part, et la remise en cause même du sens de notre existence. Si on ne donne pas un sens à sa vie, la vie n’a pas de sens, elle en devient absurde.
Nous ne sommes pas éternels et quand on en prend vraiment conscience, on décide de faire des choix essentiels… dans un joie immense!
Bonjour,
merci pour ce commentaire touchant. Je garde tes mots (Si on ne donne pas un sens à sa vie…) dans un coin de la tête!
Pour L’Ayers Rock, effectivement, le lieu semble magique. En tout cas, les photos semblent irréelles et m’impressionnent!
Magnifique et très inspirant. Te lire c’est comme de l’eau, essentiel. Merci 🙂
touché 🙂
merci de ton commentaire
Merci