Réunissez 60 personnes de tout horizon sur un campus, laissez sortir quelques idées, regardez les groupes se former, puis laissez mijoter pendant 48h : vous avez un startup weekend.
Cet évènement a pour but de faire se rencontrer des porteurs de projets (= des gens qui ont une idée), et des forces vives (techniciens, commerciaux, juristes, étudiants, etc) qui vont leur permettre d’initier et de développer leur projet le temps d’un week end.
L’expérience a été forte, et incroyablement enrichissante.
En quittant le campus, plusieurs idées se sont croisées dans ma tête, une sorte de résumé de cet apprentissage :
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1. Le manque de temps n’est pas une excuse valable (et la fatigue non plus)
Lorsque l’on a une idée, un projet, une des excuses les plus répandues pour éviter de le réaliser est le manque de temps, ou la fatigue. Que ce soit à cause du travail, du corps, de la famille, du temps, ou tout autre évènement extérieur, on préfère attendre avant d’entamer le chemin. Et pourtant.
Cette expérience m’a montré -et c’est réellement son but- que l’on pouvait considérablement faire avancer son projet en 48h. [mark color= »lightgreen »]2 petits jours seulement[/mark]. Une fois concentré sur 1 sujet unique, la vitesse éclate, et le projet prend forme.
Quant à la fatigue, je suis persuadé que si l’esprit ne lui laisse pas de place -dans des proportions raisonnables-, la fatigue n’est pas une barrière. Avant ce week end, je n’aurai pas pensé pouvoir concentrer plus de 30 heures de travail en un week end. 30 heures qui ont semblé naturelles. L’enthousiasme est un moteur incroyable lorsqu’on le laisse s’exprimer.
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2. La moindre idée est exploitable
Au début de l’évènement, chaque personne est invitée à lancer une idée. Pas une idée révolutionnaire qui changera les choses et sera évidemment utilisable et rentable, juste une idée. Tout le monde a une idée.
Je n’avais pas d’idée en arrivant. Puis à force d’être sollicité sur le sujet, mon cerveau a réagi, et m’a donné une idée. Un truc tout bête. J’en étais donc capable. Et la magie opère à ce moment là : les idées sont lancées, et on les voit se construire au fur et à mesure des discussions. Elles sont saucissonnées, élargies, amendées, développées, affinées, complétées, puis travaillées. [mark color= »lightgreen »]L’idée se transforme en projet[/mark]. On regarde alors en arrière en se disant « c’est fou, ce n’était pourtant qu’une idée, comme ça« .
Dans notre quotidien, il n’est pas rare que nos idées soient tout de suite contrées. On mentionne une idée, et le premier retour que l’on nous en fait est une contrainte : voilà pourquoi ton idée ne verra jamais le jour. Pas forcément volontairement, il s’agit la plupart du temps d’une habitude. Alors notre idée disparait. Imaginez au contraire une foule de personnes enthousiastes à l’idée d’entendre ce que vous avez à dire et désireuses de participer à votre projet. Vous avez le ton de ce week end.
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3. Les meilleurs apports ne viennent pas forcément des spécialistes du sujet.
Afin de développer son projet, on s’entoure évidemment de spécialistes, idéalement dans chaque domaine. C’est important de connaitre leur manière de faire, leur avis. Mais pourtant quelques fois, le sujet bloque. Bloque encore.
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Jusqu’au déclic. Il suffit d’une phrase, en général venant d’une personne [mark color= »lightgreen »]qui regarde le sujet autrement[/mark], et l’idée change de tout au tout. On met à jour un problème majeur, ou on trouve une solution à un problème qui paraissait insoluble. Une personne en dehors du sujet nous aide, et on se dit alors que chaque avis compte. Que chaque participant est logiquement avant tout un utilisateur. On sourit, et on reprend le travail.
« l’union fait la force »…Cette locution se vérifie dans bien des domaines!
Je suis coach de vie et je peux le constater chaque jour.
Afin de développer mon projet de coach,j’ai du me rapprocher de spécialistes et de gens investis et passionnés par le développement personnel.
Les idées des uns et des autres m’ont permis d’avancer beaucoup plus vite que si j’avais fait cavalier seul!
Bonjour Marina,
oui, c’est tout à fait ça : l’union fait la force, tout le monde connait la locution, mais trouvons nous le temps de la mettre réellement en pratique ?