Les larmes sont immenses.
Les évènements de vendredi ont laissé beaucoup de morts, et j’espère sincèrement que vous -toi, ta famille, tes amis, tes connaissances- n’avez pas été touchés par ce déferlement de haine.
Vendredi soir atroce pour tous ces gens, et morbide pour le reste du pays.
Il y a eu les pleurs, les interrogations, les informations progressives. Puis l’émotion collective qui se forge sur les réseaux sociaux, et cela a fait du bien d’être ensemble. De partager la colère, les larmes, et encore des salves de questions.
Alors bien sûr, on a envie d’en découdre. On sent la colère en nous. Mais nous sommes civilisés, alors on va juste remonter la tête, le buste bien droit, et être fiers de ce que l’on est. C’est déjà une putain de posture pour un peuple, non?
Mais il faut aller + loin maintenant. A l’heure du recueillement, il faut creuser et essayer de comprendre ce qu’il s’est passé, et pourquoi cela arrive. Beaucoup d’infos sont disponibles, comme ici, ou encore là.
Il faut lire, analyser, et chercher à comprendre l’ennemi. Croire qu’il s’agit simplement de fous est facile, mais cela ne nous fera pas avancer au final.
La situation est vraiment complexe, et je vous le dis, nous faisons partie d’une manière ou d’une autre de ce problème.
Alors aiguisons notre jugement. Étudions, comprenons, et travaillons avec nos armes à nous : la politique & le quotidien.
La politique car il faut nous forcer à avoir une vision acérée de ce que l’on souhaite. On arrête les discours de surface et on interroge sur les vrais enjeux. Dans les urnes demain, et surtout dans les nouveaux choix politiques que nous avons à construire. La solution viendra d’un d’entre nous.
Puis il y a notre vie au quotidien. En comprenant mieux la situation, nous vivrons + sainement au jour le jour, nous même d’abord, et tous ensemble. C’est le + grand danger que nous représentons aujourd’hui : un peuple cohérent, qui ne vit pas si mal ensemble finalement.
Et à la base de tout cela, il y a toi. La baffe de vendredi t’a surement rendu morose, mais au fond elle a monté d’un cran la valeur de nos vies. L’urgence à vivre n’en est que plus présente, et nous avons le devoir de vivre pleinement. Pour ceux qui sont partis, pour faire la nique aux enragés, et parce que nous savons encore + aujourd’hui que ce n’est pas une partie d’entrainement.
Merci de ce message positif. Oui, il faut être fort et surtout ne pas céder à la haine, à la généralisation. Offrir plus d’amour ne peut qu’être bon pour le monde.
De tout coeur avec tous ceux qui souffrent.
Merci Brigitte, du positif, du positif…on en a bien besoin 🙂
Cher Max, je suis surprise du ton de ce billet. Tu y parles d’arme, d’ennemis, on sens de la colère dans tes propos. J’ai personnellement perdu un collègue et amis au Bataclan et 2 autres sont blessés dont un grièvement. Je vis en banlieue parisienne et travaille en plein coeur de Paris. J’aurais préféré que tu nous parles de solidarité, d’amour, de soutien et surtout de résistance.
Bonjour Isabelle,
Merci pour ton commentaire, et je suis sincèrement désolé pour tes amis. Je pense que de comprendre la situation est la 1ère étape de la résistance. Comprendre pour agir, améliorer, résoudre. Mon propos n’est pas belliqueux, loin de là. Je pense qu’on a tous une colère en nous à propos de ces évènements, mais surtout pas les uns envers les autres. C’est évidemment la solidarité et l’amour qui doivent primer. Ils sont la solution.