Chasseur d’étoiles
Pendant de nombreuses années, disons 10 ans environ, peut-être un peu plus, tout notre entourage nous a poussé à croire à l’infini, à rêver. Tout semblait alors atteignable, et on nous encourageait pleinement dans ce type de voie. Certains voulaient devenir astronaute, chanteur ou éleveur de dauphins. Tout était possible. Il s’agissait des 10 première années de notre vie.
Puis quelque chose a du se casser. Les même qui nous encourageaient ont commencé à nous dire ce que nos rêves devraient être. L’éducation a commencé à nous montrer les voies les plus empruntées, les mieux balisées, les voies « sans risques ». Des mots comme « raisonnable » ou « pertinent » sont entrés dans notre vocabulaire, à force des les entendre.
Le temps est passé, et cette 2nde vision a souvent supplanté la 1ère. Et nous avons sauté à pied joint, sans nous en rendre compte, dans cet espace caractérisé par le manque de rêve. Le manque de rêve.
La phrase qui change tout
Heureusement, un livre, une conversation ou une simple phrase certaines fois peuvent suffire pour rouvrir cette porte longtemps condamnée. Et c’est bien cela qui est décisif.
C’est ce qui différencie mon passé de mon quotidien. Mon voisin de Richard Branson. Ma motivation de toutes les autres. Votre personnalité de toutes les autres.
Je ne fais pas là un appel à rêver en l’air, mais plutôt à se laisser la possibilité de savoir ce que l’on souhaite, réellement. A écouter notre envie, pour entrevoir jusqu’où l’on pourrait aller. Imaginez cela. Donnez-vous cette possibilité.
Tout joue en notre défaveur. Tout nous pousse à être raisonnable, stable, tranquille, à ne pas faire de vague. A ne pas avoir le moral.
Et c’est pourtant « les passionnés [qui] soulèvent le monde, et les sceptiques [qui] le laissent retomber »*.
J’ai beau être exigeant, je préfèrerai toujours quelqu’un qui chante un truc nul à quelqu’un qui ne chante pas.
Je préfèrerai toujours être trop excité par mes projets pour dormir, plutôt que de m’endormir tranquillement.
Je crois que l’on peut aider les gens tout en avançant dans sa vie.
Je crois que l’on peut construire sa vie, et être passionné.
Il faut simplement s’en donner la possibilité.
*Albert Guinon
Merci pour cet éloge du rêve !
De mon côté, j’ai du attendre mon 30ème anniversaire pour recommencer à rêver. Et que c’est bon ! Une autre vie commence, incomparable avec la première.
Pour autant, aucun regret, car les périodes « sans » permettent de mieux profiter encore des périodes « avec ».
Ma vie actuelle, qui correspond à ma vie rêvée, consiste à faire ce que j’aime. Et cela, ça n’a aucun prix.
Dans notre époque, au milieu de toutes ces mauvaises influences, au premier rang desquelles se trouve souvent la famille, il est très difficile de sortir des sentiers banalisés pour tracer son propre chemin.
Et pourtant, là est bien l’intérêt d’une vie.
A bientôt, Fred
Salut Fred,
merci pour ton commentaire!
« sortir des sentiers banalisés pour tracer son propre chemin. » >> effectivement, toute la problématique réside dans ces quelques mots. Je suis content d’apprendre que tu traces ta vie, 30 ans me semble être un bon âge pour cela, bravo à toi, et n’hésite pas à nous faire partager cette « vie rêvée »!